Génèse du livre

Je suis arrivé en Mésopotamie par un chemin atypique : les mathématiques, pourtant totalement absentes de Mesopotamia. En remontant leur histoire, on atteint forcément la Mésopotamie où elles sont nées en grande partie.

 Une fois sur place, on étudie l’usage qui en était fait, et l’on découvre que la civilisation naissante les rendait indispensables : sans elles, pas de gestion des villes, pas de commerce intensif. D'une certaine manière, c’est d’elles que découle la première écriture de l’humanité. Voilà que se révèlent ces vieux ancêtres si ingénieux, si industrieux, si entreprenants, ces commerçants hors pair, voilà qu’apparaissent ces villes issues des sables du désert.  

 Ainsi de proche en proche, cette formidable civilisation se dévoile. Elle m’a fasciné, et je m’y suis plongé jusqu’à me sentir Mésopotamien.

 Alors, j’ai voulu reconstituer ce passé si éloigné. Le roman m’a semblé la meilleure formule pour cela, qui permet de placer des personnages en contexte et de les faire évoluer dans les cités, sur les routes, dans les déserts et sur les montagnes, sur les deux grands fleuves bibliques, sillonnant la Mésopotamie dans des aventures qui font revivre ce lointain passé.

 Ce premier tome concerne la période préhistorique de la Mésopotamie, celle où l’homme est passé du stade de chasseur-cueilleur à celui de villageois sédentaire.

 

vos messages à armand.herscovici@gmail.com

Escargot droit