ans l’ambiance poétique, colorée et savoureuse des mille et une nuits, on rencontre un fabuleux ermite et son visiteur, un simple savetier du souk des savetiers de Mossoul. Au travers de leur étonnante histoire, la divine Shahrazade fait découvrir au roi Shariar comment le nombre d’or, ce célèbre ressort de l’esthétique, se trouve dissimulé au cœur de multiples constructions naturelles. Ainsi apparaissent de subtiles et élégantes similarités entre la coquille de l’escargot, la disposition des feuilles autour des branches d’arbres, les pommes de pin, les pétales de fleurs, les tuniques d’oignon, les feuilles de laitue, et bien d’autres choses encore. L’une des facettes cachée de l’harmonie de la nature se trouve alors révélée.

La fin du conte se déroule dans l’intimité de Shahrazade et du Roi. La discussion les entraîne au delà de la discussion. Leurs rapports et l’ambiance alanguie qui s’ensuit mettent en évidence des traits attachants de leur personnalité.